Résilience climatique: la fenêtre rétrécie rapidement

Le GIEC vient de sortir son dernier rapport sur les impacts du dérèglement climatique sur les sociétés humaines. Il décrit en détail les impacts actuels et futurs de ces changements sur notre résilience climatique.

En parcourant le résumé de 37 pages à l’intention des politiques (une version moins technique et très synthétisée du rapport original de 3600 pages), je suis tombé sur ce graphique qui m’a particulièrement interpelé. Il montre à quel point, dès aujourd’hui, chaque action prise à n’importe quel niveau de la société humaine nous tire soit vers un futur plus vivable, soit vers le chaos.

Différents scénarios de résilience climatique possibles
Différents scénarios de résilience climatique possibles. On a déjà prit assez de retard…

En observant ce graphique, on voit aussi que chaque opportunité ratée de diminuer notre empreinte environnementale dans les années précédentes nous a éloigné durablement de la bonne trajectoire à suivre.

Faire le choix de l’écologie et du développement durable, c’est agir pour la stabilité du monde

La résilience climatique, une lubie de bobo écolo ?

Ce que l’on comprend aussi c’est que dès aujourd’hui, faire le choix de l’écologie et du développement durable, c’est agir pour la stabilité du monde. Cela raisonne particulièrement en ce contexte très tendu de guerre en Europe de l’est.

Un futur dont on aura pris soin dès aujourd’hui sera un futur de justice sociale, de santé publique, d’égalité entre les peuples. Au contraire, si on continue sur une trajectoire de croissance dopée aux fossiles, on se dirige vers un monde en ruine. Hausse des inégalités, famines, crises sociales, guerres civiles pour l’accès aux ressources de base etc…

L’écologie c’est cher !

On entend souvent l’argument économique pour valider l’inaction climatique. Prendre des mesures écologiques pour une entreprise ou des particuliers est souvent synonymes de coût dans l’inconscient collectif. Seulement, l’argent qui n’est pas dépensé aujourd’hui dans le sens de la transition énergétique et écologique sera payé en conséquences incroyablement plus impactantes par la génération de nos enfants et petits enfants.

Être acteur du changement, c’est réenchanter l’écologie, mettre de l’intention dans son quotidien.

De plus à titre individuel, il existe beaucoup d’actions et de changements faciles à mener au quotidien. Attention, cela n’enlève rien à l’importance d’un changement structurel profond, guidé par des politiques qui contraignent et cadrent les transformations nécessaires. Mais je pense que la prise de conscience individuelle peut mener à ces transformations (par le vote, le boycott, les choix de consommation etc…)

Devenir acteur du changement

Être acteur du changement, c’est réenchanter l’écologie, mettre de l’intention dans son quotidien. Quand on décide de prendre les choses en main et de faire en sorte de réduire son impact, cela devient plaisant de mettre de l’intention dans ses actions. Si vous voulez des exemples concrets, voici une liste d’idées pour limiter son impact au quotidien:

  • Diminuer fortement la consommation de viande
  • Préférer les fruits et légumes locaux (AMAP, marchés de producteurs etc…)
  • Préférer l’agriculture BIO (Ce n’est pas parfait mais c’est la garantie de limiter la pollution des sols)
  • Baisser le chauffage à 19-20° le jour et 16-17° la nuit
  • Préférer le vélo pour les déplacements courts
  • Boycotter les entreprises les moins éthiques (Chaines de fast food, Plateformes d’Uberisation, Wish, etc…)

La liste pourrait continuer et chacun à certainement son avis sur la question, mais c’est ma petite liste que j’essaie d’appliquer avec le moins d’entorse possible pour limiter la dissonance cognitive.

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